La rupture des continuités écologiques (libre circulation des espèces ) et sédimentaire (libre circulation des galets) a été identifiée depuis des décennies comme la principale cause de perte de biodiversité des cours d’eau français. Pour y remédier l’Etat français a entrepris une restauration de la fonctionnalité de nos cours d’eau par la suppression des seuils ou barrages n’ayant pas de vocation hydroélectrique. Cette politique n’est pas toujours comprise par les riverains mais elle est indispensable si on ne veut pas que nos rivières à truites perdent leur biodiversité et se changent en quelques décennies en mares à canards de seconde catégorie. Cette politique ambitieuse s’incarne actuellement dans le Verdon entre Gréoux et Vinon. Une rivière barrée est une rivière condamnée, une rivière libre est une rivière vivante! Vive les pelleteuses!