LE COLOSTRE

Cette rivière longue de 36 km est l’affluent principal du Bas-Verdon.

Le nom du Colostre vient du latin colostrum qui signifie « lait maternel » disant ainsi assez bien son importance pour les terres qu’il traverse et la rivière qu’il rejoint.

Malgré de nombreuses prises d’eau qui barrent son cours et changent la migration des truites en saut d’obstacles infranchissables, le Colostre a encore un débit naturel estimé à une moyenne annuelle de 1,2 mètres cubes par seconde même si les prélèvements et l’étiage estival peuvent souvent le faire baisser en dessous de 200 litres par secondes.

Notre AAPPMA gère le Colostre en aval de Riez et à hauteur des communes d’Allemagne-en-Provence et de Saint-Martin-de-Brômes avant qu’il rejoigne le Verdon après avoir traversé les magnifiques petites gorges situées en aval de ce dernier village.

Recalibré au bulldozer dans les années soixante, son cours s’est uniformisé mais malgré bien des agressions anthropiques, la truite fario reste chez elle dans le Colostre.
Le cours de cette rivière est rapide et étroit et les radiers sont peu profond mais on peut pratiquer toutes les techniques de pêche habituelles destinées à la truite (lancer léger ou ultra-léger, toc, mouche sèche à l’aide d’une canne courte). Le secteur des gorges présente des secteurs plus diversifiés et plus profonds.

LE VERDON

Ce parcours traverse la station thermale de Gréoux-les-Bains et va de l’aval du lac d’Esparron jusqu’à la limite du département (confluence avec le Malaurie), en aval de Gréoux-les-bains. Soit environ 9 km.

Sur ce secteur, le bas-Verdon a un débit naturel de 39 mètres cubes par secondes mais comme celui-ci se trouve dans un tronçon courcircuité (la restitution du débit se fait par l’usine hydroélectrique de Vinon-sur-Verdon)  son débit réservé est de 2,2 mètres cubes par secondes auxquels il convient d’ajouter le débit du Colostre.

Le Verdon a une largeur moyenne de 15 mètres. Secteurs calmes et radiers se succèdent.

Sur l’amont du parcours, la truite fario et le chabot sont les deux principales espèces rencontrées. En aval de Gréoux-les-Bains les poissons blancs apparaissent (chevesnes, barbeaux, ablettes).

Toutes les techniques de pêches peuvent être mise en œuvre à condition de faire preuve de finesse et de discrétion car les truites sauvages se méritent !